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Les Voyages d'Hachiko
14 décembre 2008

22 septembre

Photos

Après une bonne nuit bien méritée, nous voilà partis pour voir l'océan. A 3 minutes à pied de notre hôtel... super !
On voulait rapporter un petit coquillage en souvenir... et là, sous mes pieds, un drôle de coquillage tout plat, avec une sorte de feuille de cana (la lanterne d'Aristote) gravée sur une face... trop chelou...
Un peu plus loin, le même, plus petit, avec l'autre face recouverte de petits poils mauves ! Impressionnant !
On découvrira plus tard lors de notre visite à l'aquarium de Monterey, qu'il s'agit d'un coquillage, le "sand dollar".
Retour à la réalité. Le but étant de voir un maximum de choses comprises dans le trajet de la 49 Mile Drive, qui n'est autre qu'un circuit touristique, à réaliser en voiture (mais tellement mieux à pied et en transport en commun ! ).

Un peu à pied, et un peu en bus, en longeant la côte et en passant par Point Lobos, nous devons trouver le Golden Gate Bridge. Dans le bus, en face de nous, des New-Yorkais qui sont venus rendre visite à leur fils, et qui profitent de la matinée pour faire comme nous... Les gens discutent dans le bus, ils semblent tellement plus humains et plus abordables que chez nous. En voyant ce couple, j'imaginais mes parents... ca aurait pu être eux, partant pour une petite visite en attendant que je revienne du travail... Nous arrivons, et tout le monde descend, puisque finalement, c'est quand même bien l'attraction majeure de cette ligne de bus.

Il est devant nous, immense, et rouge. Il est beau. Peut-être que pour nombre d'entre vous, il ne représente rien de plus qu'un pont rouge, pour moi, il est tout un symbole... J'ai tellement de mal à croire que j'y suis. Je suis là, plantée devant, à le regarder... je peux le toucher, c'est vraiment pas un rêve... et je sais aussi que très vite il ne sera plus qu'un souvenir, que mes yeux grand ouverts essayent de mémoriser au maximum. Tout passe trop vite. J'aurais aimé voir le lever du soleil près de ce pont. J'aurais aimé le voir depuis l'autre coté, depuis Sausalito. Mais on n'a pas de temps pour ca. Deux journées de plus, au moins, et je serais repartie moins frustrée. Mais c'est aussi le charme de la ville. Plus on en voit, plus on a envie d'en voir. Et sans doute que deux journées de plus dans la ville n'auraient suffit à étancher ma soif de la découvrir d'avantage.

On repart direction "la rue la plus sinueuse du monde" (oé les ricains aiment détenir les records du monde). Premier indice sur une carte postale achetée la veille : il s'agit de la Lombard Street. Nous y voilà. Pas de rue qui tourne, et pas de pente exceptionnelle non plus... mais la rue est longue, le temps nous est compté. Comment qu'on fait donc ? Un vieil afro américain nous dit qu'il s'agit de la "crouhouhest street"... ou quelque chose du genre... ok ca va trop nous aider si on demande où est la crouhouhest street ! Ca m'a fait repenser au jour où je devais absolument acheter une ampoule pour mon phare de voiture en Ecosse. Aucune idée du nom, pas de dico sur moi, et j'avais juste compris qu'il s'agissait d'une "beube", ou "bump", ou "beulle" ou quelque chose du genre... Allez demander une beulle en magasin, par sûr que le vendeur vous comprenne...
Toujours est-il qu'on ne s'est pas perdus pour rien. Dans cette rue, un petit immeuble de 2 étages, jaune pâle. Sur la gouttière, autour de la porte du garage, et un peu partout, des fleurs grimpantes flamboyantes étaient peintes. Et devant nous, les deux artistes, un couple, chacun avec sa palette et son pinceau à la main. Un travail tellement minutieux ! C'était vraiment superbe ! Mais bon, encore une fois, pas le temps de s'attarder plus que ca.

Du coup, on part à la recherche de Chinatown. Chinatown à SF est le deuxième regroupement asiatique le plus important des Etats-Unis après le Chinatown de New-York. C'est aussi la "minorité" ethnique la plus importante de San Francisco. Des rues entières bordées de magasins de toute sortes: des petits bazars chinois  à deux sous, aux grands magasins luxueux. Dans ce quartier, rien n'est bon marché, contrairement à chez nous, en France. L'espace de quelques heures, on oublierait presque que l'on est aux Etats-Unis.
On s'arrête dans un premier magasin de luxe : deux trompes d'ivoire sculptées majestueuses. Un travail incroyable ! Des coffres en bois précieux, des gongs, des jeux de mah-jong sublimes... On est resté devant un petit moment... un peu cher mais vu la qualité de la marchandise, pas si cher que ca, et puis avec l'euro, c'est encore meilleur marché, mais finalement, vu le poids de la mallette... difficile à mettre dans les bagages... On y renonce un peu à contre cœur, en se disant que lors de notre prochain voyage en Asie, on en trouvera sans doute un aussi beau, et moins cher...

Plus loin une pâtisserie asiatique. Chéri achète des gluglus roses et verts, Miam ! (enfin pour lui). Et puis on marche, on marche, le quartier est immense. La fin de journée approche, il va nous falloir repartir. Mais avant de rentrer, petit tour au magasin Apple, blindé de monde sur 2 étages, pc et connexion internet libre service, toutes les tailles, tous les prix et toutes les couleurs de tous les produits que vous voulez.
A voir la file d'attente, on prend peur, la sueur commence à perler sur notre front, on cherche partout les iPod shuffle, et en dehors des produits d'exposition, rien. J'en conclus qu'il faut se rendre en caisse et demander le produit. 3 ou 4 caisses d'ouvertes, et ca défile, ca défile...
Mais les Etats-Unis, c'est pas comme la France. Des vendeurs "en trop", viennent dans les files et te demandent ce que tu veux : un shuffle 1GB rose et un shuffle 2 GB gris (on croirait passer commande chez Mc Do). Le mec revient en 3 minutes avec tout c'qu'il faut, et il t'encaisse avant même que tu aies atteins le comptoir de la caisse. Pas une erreur de prix, pas une hésitation, pas une erreur de produit. En France on aurait poireauté au moins 40 min pour qu'un mou du cul nous dise que p't-être y'en a plus en réserve mais qu'il est pas sûr et que comme le gars de la réserve est en pause clope bin il sait pas trop nous dire et qu'après réflexion il va p't-être bouger son gros cul et aller voir lui même, mais bon une fois dans la réserve il sait pas du tout où regarder, appelle un collègue qui n'y connait rien car uniquement spécialisé sur les shuffle 2 GB (et pas les 1 GB) et ainsi de suite pour nous refourguer au final un iPod nano bleu pour 4GB... Bref, la galère des achats comme on la connait tous en France...

Bref, les services aux states, rapidité, efficacité et amabilité. Voilà bien une chose qu'on peut leur envier !!!

Un peu plus loin on s'arrête dans un magasin de chaussures. Comme j'en ai plein les bottes, je me pose par terre, devant le magasin. En face de moi des mecs jouent de la guitare. Un autre passe et essaye de me refourguer un journal sur Jésus... Un sourire et un non de la tête et il part... Le soleil est encore bien là, il n'y a pas trop de vent, il fait encore bon, comme à la mi saison entre l'été et l'automne. On se sent bien ici. On se sent en sécurité, entouré de bienveillance, on se sent comme si on était chez soi, parfois même mieux que si on était chez soi, et pourtant on ne connait cette ville que depuis 48h. Qu'est ce qui se passe donc à San Francisco pour que tant de gens en tombent amoureux ? Pourquoi j'aurais pu poser mes valises là, et rester ? Pourquoi j'avais envie de mettre des fleurs dans mes cheveux ? :-)

C'est la première ville que je visite qui me fait cet effet là... Et puis voilà, on rentre, on descend à la plage, qu'on longe, histoire de profiter encore une fois du coucher de soleil, et puis on attend notre bus. Sur la plage, des feux et des joueurs de djembé. D'autres font voler leurs cerfs-volants. On attend, on attend, on commence à avoir super froid, alors on fini par danser au rythme des djembés, histoire de se passer le temps et de se réchauffer.

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